Aérodrome

L’aérodrome de Gap-Tallard trouve son origine dans la volonté de l’État français d’aménager des terrains afin de disposer d’un maillage de bases de secours pour faire face aux provocations de l’Italie mussolinienne voisine. Le territoire haut-alpin se voit ainsi doté de 3 terrains d’aviation sur les communes de Saint-Crépin, Aspres-sur-Buëch et Tallard.

La création du terrain d’aviation Gap-Tallard date du 16 janvier 1928. L’Aéro-Club Alpin en sera le premier et principal locataire. Dès lors, plusieurs constructions verront le jour : piste en herbe, hangar... À partir de 1947, l’aérodrome commence peu à peu à prendre de l’importance avec de tous nouveaux équipements et une fréquentation toujours croissante.

Dès 1960, la construction d’une bande gazonnée, d’un taxiway et la possibilité de stockage des carburants attireront l’armée de l’air et le Centre National d’Études Spatiales qui s’installeront sur l’aérodrome, suivis de près par l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre).

En 1987, Tallard obtient le label « centre national de haut niveau » et en 1990 celui de « premier centre de parachutisme de France ». Le Pôle France de Parachutisme s’installe sur l’aérodrome en 1996. Dès lors, l’aérodrome de Gap-Tallard devient une référence mondiale des loisirs aériens. Les évènements s’y succèdent (Coupes du Monde et d’Europe, Championnats du monde et de France, Gordon Bennett …).

Aujourd’hui, la diversité des activités proposées et l’organisation des structures présentes combiné à une aérologie exceptionnelle, font de l’Aérodrome de Gap-Tallard le leader mondial dans la pratique des loisirs aériens, avec une moyenne annuelle de 330 jours « volables ».

Téléchargez le plan de l'aérodrome de Tallard